La CFDT en vidéo
La CFDT (Confédération Française Démocratique du Travail) est une confédération interprofessionnelle de syndicats français de salariés. Créée en 1964 par les membres laïques de la CFTC dont elle est issue, la CFDT est aujourd’hui la première confédération interprofessionnelle de France par sa taille (800 000 adhérents), et est présente dans tous les secteurs professionnels : industrie, services, agroalimentaire, collectivités locales.
Histoire de la CFDT
La CFDT s’est construite sur des valeurs fortes : démocratie, égalité, émancipation, indépendance, respect, et laïcité.
Et pour faire évoluer la société, la CFDT privilégie la solidarité entre tous les salariés et l’intérêt général.
L’histoire du syndicalisme français remonte à la révolution de 1848, et à la loi Waldeck-Rousseau, qui autorise la création de syndicats, et leur regroupement en sections, fédérations et confédérations.
En 1919, en réaction au syndicalisme anticlérical de la CGT, vont se constituer des syndicats chrétiens qui prônent un syndicalisme réformiste. Leur objectif est d’améliorer le sort des salariés sans pour autant supprimer le patronat. Ils se regroupent, en 1919, en Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC). Rattachée à la doctrine sociale de l’église catholique, la première CFTC se constitue essentiellement autour d’organisations professionnelles d’employés auxquelles vont bientôt se joindre des jeunes ouvriers et des enseignants.
Durant les années terribles du second conflit mondial, le syndicalisme confédéré est interdit par le régime de Vichy : CFTC et CGT sont dissoutes. De nombreux syndicalistes chrétiens vont entrer dans les réseaux de résistance. La CFTC subit des transformations au cours de cette guerre. Après la deuxième guerre mondiale, l’ordonnance du 22 février 1945, marque une nouvelle étape avec la création des comités d’entreprise.
Mais en 1964, à l’issue de « l’évolution » vers un syndicalisme laïc, la CFTC se transforme en CFDT. Une minorité refuse la laïcisation et maintient le sigle CFTC.
Depuis cette date, la CFDT s’est imposée comme le principal syndicat français, alliant action syndicale et concertation. Ses secrétaires généraux successifs (Edmond Maire en 1971, Jean Kaspar en 1988, Nicole Notat en 1992 puis François Chérèque en 2002) n’ont eu de cesse de proposer une alternative à une société capitaliste : l’autogestion des entreprises. Que ce soit face à la gauche ou à la droite, la CFDT a mené de nombreux combats : pour la réduction de la durée du travail, contre les inégalités de salaires et de pouvoir d’achat, pour les droits des salariés, pour la défense des la protection sociale, etc.
Depuis le 45e congrès de 2002, c’est François Chérèque, ancien secrétaire général de la fédération santé-sociaux, qui est secrétaire général de la CFDT.