Les cabinets de conseil seraient-ils tombés en disgrâce ? Un récent article(1) dans les colonnes du Financial Times, met à mal la réputation des consultants et semble témoigner d’un malaise ou d’une incompréhension entre les entreprises et les cabinets de conseil.
Les cabinets se voient reprocher leur manque d’innovation pour répondre aux besoins d’entreprises aujourd’hui plus averties, et à la recherche de solutions sur-mesure. Le modèle anglo-américain ne suffit plus pour démontrer la valeur ajoutée d’un consultant au sein d’un projet ou d’une organisation. Le recul du volume d’activité en est la première conséquence puisque la plupart des sociétés de conseil se retrouvent en situation de surcapacité, même chez les « Big Five ».
Néanmoins, certaines sociétés de conseil ont semble-t-il trouvé la solution et proposent de nouvelles façons de travailler avec leurs clients en mettant l’accent sur l’écoute, la spécialisation métier ou encore l’ouverture d’esprit via le recrutement de profils nouveaux issus des sciences humaines et sociales, ou encore du monde sportif.
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans votre société de conseil ? Le constat dressé vous semble-t-il réaliste et pourquoi ?
(1) HILL Andrew, A doctor’s note for virulent consultants, Financial Times [en ligne], 28 mars 2011. Disponible sur : http://www.ft.com/cms/s/0/02ebd51c-5980-11e0-baa8-00144feab49a.html#axzz1IkNimzgY