Il existe actuellement deux types de congés permettant à des salariés de mettre un premier pied dans l’engagement bénévole à l’international.
Le congé de solidarité internationale
Le premier, le congé de solidarité internationale, est ouvert à tous les salariés ayant au moins douze mois d’ancienneté dans l’entreprise, consécutifs ou non. Pendant ce congé, le contrat de travail est suspendu et le salarié non rémunéré. Néanmoins, la durée du congé est prise en compte pour les avantages liés à l’ancienneté.
Pour en bénéficier, le salarié devra informer son employeur par lettre recommandée au moins un mois à l’avance. L’employeur pourra se permettre de refuser uniquement si l’absence du salarié est préjudiciable à la bonne production et la bonne marche de l’entreprise ou que le « quota » légal de ce congé est déjà atteint.
Le congé solidaire
Le congé solidaire est plus avantageux pour les salariés. Les missions s’articulent autour de trois grands domaines :
- Le transfert de compétence (formations diverses)
- L’appui socio-éducatif
- La protection de la biodiversité
La durée du congé est plus courte allant de deux à quatre semaines mais le contrat de travail n’est pas suspendu.
Le salarié peut aussi financer individuellement sa mission. Il peut bénéficier d’une déduction fiscale de 66% et a la possibilité d’être partiellement soutenu par son employeur.