Les
organisations syndicales considèrent que la journée nationale d’action du 23
septembre 2010 est un franc succès. Les salariés du public et du privé, en
participant massivement à cette 2ème journée de grèves et de manifestations du
mois de septembre, ont réaffirmé leur détermination à ne pas accepter une
réforme injuste et inefficace.
La journée
d’hier a été marquée par l’engagement de nouveaux salariés du privé, notamment
des PME mais aussi par la présence de plus de jeunes et de femmes. Cette vaste
mobilisation s’accompagne d’un large soutien de la population qui refuse le
report de l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans ainsi que celui de
65 à 67 ans pour toucher une retraite à taux plein. Quoi qu’en dise le
Gouvernement, la démobilisation suite au vote à l’Assemblée nationale, n’a pas
eu lieu.
l’exigence d’un véritable débat et l’examen d’autres alternatives au projet de
loi qui s’expriment plus fortement.
Les
organisations syndicales mettent en garde le Gouvernement sur les conséquences
que provoquerait l’ignorance de la colère qui s’exprime profondément.
Les
organisations syndicales réaffirment leur totale détermination. Elles
confirment les termes de leur lettre ouverte unitaire au Président de la
République et aux parlementaires, notamment : « le vote de ce projet dans sa
logique actuelle n’est pas d’actualité ».
Elles invitent
leurs organisations à poursuivre ensemble, à tous les niveaux, la mobilisation
unitaire par des initiatives dans les territoires et les entreprises en
interpellant les sénateurs et en utilisant (pétitions, tracts…) très largement
cette lettre ouverte.
Sachant que le
texte de loi sera à l’examen du Sénat à partir du 5 octobre et que la procédure
parlementaire pourrait se poursuivre jusqu’au 20 octobre, elles décident :
• D’une grande
journée de rassemblements et de manifestations dans le pays le samedi 2 octobre
pour conforter la mobilisation et permettre l’engagement de nouveaux salariés
dans l’action.
• De faire du
mardi 12 octobre une nouvelle journée massive de grèves et de manifestations
pendant le débat au Sénat. Cette journée trouvera toute sa place pour amplifier
la mobilisation dans le cas où les parlementaires ne prendraient pas en compte
ce qui s’est exprimé dans l’action et si le Gouvernement restait intransigeant.
Le Gouvernement porterait l’entière responsabilité des suites que les salariés
et leurs organisations entendront donner au 12 octobre.
Plusieurs
organisations participeront à la journée de manifestation européenne du 29
septembre pour s’opposer aux plans de rigueur en Europe. Elle donnera
l’occasion à des milliers de salariés français de porter leurs revendications,
notamment sur la retraite, à Bruxelles et partout en France.
Les
organisations syndicales se reverront le 4 octobre et analyseront la situation.
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