Dans le cadre du rapport que s’apprête à produire la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) sur les lanceurs d’alerte et la transposition de la directive européenne, la CFDT Cadres a été auditionnée le vendredi 10 Janvier 2020.
Après avoir rappelé son long engagement sur ce droit et la reconnaissance par toute la CFDT lors du Congrès de Rennes (2018) du rôle important que les lanceurs d’alerte jouent pour protéger d’une part les individus et d’autre part défendre l’intérêt général, elle a soutenu que cette transposition était l’occasion d’améliorer la Loi Sapin II.
Cette loi constitue certes une avancée pour la protection des lanceurs d’alerte en France, mais elle présente également des failles. En particulier pour la CFDT, il y a lieu de prévoir la possibilité pour le lanceur d’alerte, comme précisé dans le texte européen, de pouvoir alerter en interne dans son organisation, et si le contexte ne se prête pas à une sécurisation de la protection du lanceur d’alerte, de pouvoir le faire en externe auprès des autorités publiques.
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