La Confédération européenne des syndicats (CES) a présenté son plan d’investissement qui vise à créer 11 millions d’emplois au cours des dix prochaines années en investissant 2% du PIB de l’Union Européenne.
La gestion de la CES sera pris en charge soit par la Banque européenne d’investissement (BEI), soit par un organisme dédié. Ses sources de financement pourront se faire par l’investissement direct des Etats, les prêts à taux réduits, les aides à l’investissement ou l’émission d’obligations à long terme.
La CES estime aussi que les citoyens européens les plus riches pourraient contribuer au capital de l’institution au travers d’une taxe ponctuelle sur la fortune.
Enfin, les Etats pourront affecter les soldes non dépensés des fonds structurels européens au capital de l’institution ainsi que le produit de la taxe sur les transactions financières.
Quels objectifs ?
- Assurer des emplois de qualité pérennes, notamment pour les jeunes ;
- S’adapter aux défis écologiques, sociaux et démographiques ;
- Etre contrôlé démocratiquement ;
- Définir des règles de marché ;
- Disposer d’un financement solide et simultané ;
- Contribuer à la redistribution des revenus et inciter les entreprises à adopter un comportement socialement responsable.
Pour quels secteurs ?
- La transformation d’énergie ;
- La réalisation de réseaux et d’infrastructures de transport ;
- L’éducation et la formation ;
- Le développement du haut débit ;
- L’industrie et notamment les PME respectant les conventions collectives et normes liées au développement durable ;
- Les services publics et privés ;
- Les logements pour les personnes âgées et les logements sociaux ;
- La gestion durable de l’eau.
Avec quels résultats attendus ?
- Davantage d’emplois et des emplois de qualité ;
- L’augmentation des recettes fiscales ;
- L’amélioration à terme des revenus des salariés ;
- La modernisation du secteur privé ;
- Une réduction de la dette ;
- L’amélioration de la qualité des services publics ;
- Une réduction des gaz à effet de serre équivalent à une économie estimée à 300 milliards d’euros.