Ce dimanche aura lieu le 1er tour de l’élection présidentielle. Si comme 30% des français vous êtes indécis sur le choix de votre candidat, voici le point sur les propositions des 10 candidats au sujet de l’Emploi.
François Hollande (PS)
Dans son projet, le candidat socialiste dit vouloir combattre le chômage « qui touche particulièrement les jeunes et les seniors » en proposant un « contrat de génération ». Il propose ainsi la création de 150.000 « emplois d’avenir » et la « sécurisation des parcours professionnels […] en concertation avec les partenaires sociaux ».
Nicolas Sarkozy (UMP)
Le Président-candidat souhaite « favoriser les revenus du travail par rapport aux revenus de l’assistance, pour inciter au retour à l’emploi ». L’UMP « assume un changement profond dans notre modèle économique et social, avec un objectif : la relance de la production en France et un emploi pour chacun ».
François Bayrou (Modem)
Le « 3e homme de 2007 » propose «Zéro charges » qui consiste à « offrir les charges pendant deux ans contre l’embauche d’un jeune, d’un chômeur […] Une aide aux artisans qui forme des demandeurs d’emplois. ». Pour François Bayrou, cette proposition « répond concrètement aux préoccupations des uns et des autres ».
Marine Le Pen (FN)
Pour la candidate du Front National, « dans le cadre de la politique de restauration de l’emploi et du pouvoir d’achat, il convient de donner, aux côtés des PME, une priorité absolue au développement des artisans et des commerçants qui sont créateurs nets d’emplois alors que les grandes sociétés et la grande distribution non seulement n’en créent guère, mais les délocalisent ou les détruisent ».
Eva Joly (EELV)
Dans le projet d’Eva Joly, ce sont plus de « 981 000 emplois nets créés d’ici 2020 […] Le chômage est la préoccupation numéro 1 des Français. Alors que les autres candidats à l’élection présidentielle se contentent de déclarations particulièrement floues sur la politique qu’ils comptent mener pour créer de l’emploi en France, Eva Joly a tenu à chiffrer l’impact de son projet sur l’emploi autour de deux dimensions clés : l’économie verte et le vivre mieux ».
Nathalie Arthaud (FO)
Pour Nathalie Arthaud, « le problème du chômage est notre problème à tous que nous devons combattre collectivement en imposant : L’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous, avec le maintien du salaire. […] L’embauche dans les services publics existants, où les effectifs ont fondu comme neige au soleil, comme la Santé, l’Éducation, les transports. Mais il faudrait aussi mettre en place des services publics nouveaux comme pour la construction de logements ou l’aide aux personnes âgées, ce qui signifierait là encore la création de centaines de milliers d’emplois. »
Philippe Poutou (NPA)
Dans son programme, le NPA se déclare pour « l’interdiction des licenciements et des suppressions d’emploi. Le partage du temps de travail entre toutes et tous, avec les 32 heures hebdomadaires sans perte de salaire ni annualisation du temps de travail. L’interdiction des temps partiels imposés. […] création d’un million d’emploi dans la fonction publique ».
Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche)
Pour le candidat du Front de gauche « l’emploi pour tous est une nécessité. Les besoins non satisfaits sont immenses. Chaque femme et chaque homme aspirent à participer par leur travail au bien de tous. Notre politique vise à créer des millions d’emplois. Dans la production aussi nous mettrons l’humain d’abord ».
Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République)
Parmi ses « 37 propositions pour une France libre », Nicolas Dupont-Aignan déclare que « le combat de l’emploi sera [son] combat prioritaire ». Selon lui, « il est tout à fait possible de recréer un million d’emplois grâce à une nouvelle politique économique qui, comme au football, s’appuiera sur une « défense » solide (monnaie compétitive, protectionnisme intelligent, loi de patriotisme économique) et une « attaque » performante (plan industriel, baisse des charges pour les petites entreprises) ».
Jacques Cheminade (Solidarité et Progrès)
Dans sa proposition, « Droit au travail et à l’emploi qualifié », Jacques Cheminade déclare : « Si j’étais élu, parallèlement à mon combat contre l’oligarchie financière dans le domaine international, je mettrais en place dès mon élection un Grenelle de l’emploi, des qualifications, de la sécurité sociale et des salaires pour que tout soit mis sur la table, sans hypocrisie ni dérobade».