Un petit cabinet
d’expertise numérisé
avec des documents clients numérisés et des collaborateurs qui travaillent sur du numérisé avec double
écran. L’expertise-comptable moderne sonne le tocsin d’une profession qui
croulerait sous les documents, les papiers et les dossiers d’audit de sociétés.
Pas sûr, loin de l’étiquette le métier d’expert-comptable est le fruit d’un parcours
de formation long et sinueux, avec une pression élevée, un environnement très
réglementé et des nouvelles responsabilités qui s’ajoute aux contraintes déjà
vaste de la profession.
Il y avait
près de 19 000 experts comptables en France en 2007. C’est peu. Dispensée par l’université (master Comptabilité-contrôle-audit) ou
la voie classique au choix, il faut cumuler six à neuf ans de plusieurs
diplômes jusqu’au DEC ; là il faut encore effectuer trois ans de stages,
le mémoire, le jury pour le sésame : l’Ordre National des Experts
comptables. Et seuls les meilleurs arrivent jusqu’au bout.
Les
déplacements sont très fréquents, les horaires irréguliers, et comptez qu’un
jour où l’autre il faudra travailler le week-end à l’heure de l’édition des
bilans et des comptes annuels. Surtout on pense que le comptable ne fait que
des chiffres mais il fait tout : conseil en gestion, droit des affaires, droit
fiscal…et même du droit du travail. On a déjà vu un cabinet se faire condamner parce qu’il avait requalifié un contrat
alors que ce n’était pas une de ses missions.
En
plus, les experts comptables sont responsables civilement et pénalement envers leurs clients et aussi envers leurs confrères, notamment sur des cas de
négligence et de fraude fiscale. Il faut être bon en maths et sûr de soi. C’est
peut-être pour cela qu’ils rendent hommage à Lucas Pacioli
– le moine mathématicien de la compta en partie double – sur un nouveau site
collaboratif
.
ouai c’est vrai trop pénible EN PLUS il faut être intelligent et avoir le morale.
DONC, je vous co.nseille dentiste, pianiste, opticien,ou travailler à l’URSSAF